








La Gestion de l'eau
ZHANG Chi, LEZAIS Frédérique, ARNAUD Rémi
La toiture est l’élément principal du hors d’eau. Les 3 bâtiments de l’Université sont des toitures végétalisées non accessibles. Elles font office de protection thermique. La végétation des toitures végétales est constituée des petites plantes grasses appelées sédums. Les toitures vont retenir l’eau sur une hauteur d’environ 10 cm grâce à un mélange de terre, avant qu’elle ne s’écoule dans les descentes EP à l’intérieur du bâtiment. L’amphithéâtre est quand à lui également muni d’une toiture végétalisée non accessible et en pente.
Les toitures
Concernat les autres bâtiments du projet, seule la boîte rouge, qui est une salle de réunion, possède une toiture plate non végétalisée.
Une particularité est à noter sur ce projet : le Diabolo. Cette innovation permet une toiture avec système drainant à base d’alternance entre terre cuite et végétation. L’eau sera retenue. Une bonne partie s’évaporera tandis que l’autre partie pourra s’écouler plus lentement dans les descentes EP. Ce dispositif permet d’éviter l’utilisation des gouttières traditionnelles en façades.
Par définition, les eaux pluviales sont les eaux de pluie proprement dites mais aussi les eaux provenant de la fonte de la neige, de la grêle ou de la glace tombant ou se formant naturellement sur une propriété. Les eaux d'infiltration font également partie des eaux pluviales.

Les eaux pluviales descendent dans des tuyaux en aluminium, elles sont réparties à l’intérieur de chaque bâtiment, à des endroits stratégiques selon la réglementation. Leur intégration dans l’architecture et leur synthèse technique est une priorité absolue pour toute équipe de ma îtrise d’oeuvre.
Les descentes d'eaux
Sur ce sujet, les descentes d’eaux sont régi par certaines règles d’art. Il faut à tout prix éviter les coudes, afin d’empêcher les encombrements dans les conduits. Il est préférable de ne pas mélanger des matériaux notamment PVC et aluminium, pour des raisons de différence de dilatation thermique. Sur le projet de la Citadelle d'Amiens, les tuyaux sont en PVC avec à certains endroits un isolant les recouvrant pour l'acoustique.
Les Textes :
D'après la visite des 17 et 18 septembre animée par Paul Vincent et les propos de Jean Pattinson, tous architectes de l'agence Renzo Piano Building Workshop
D'après la conférence inaugurale de Paul Vincent à l'ENSAL en septembre 2015
D'après un entretien par mail avec Paul Vincent
Les Images :
1 D'après les documents de l'agence Renzo Piano Building Workshop
2 Photos prises au cours de la visite des 17 et 18 septembre
3 Schéma réalisé par les étudiants
6 blog.massafrance.com
Sources
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Que sont les eaux pluviales ?




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Dans les bâtiments neufs, les descentes d’eaux sont installées dans des gaines techniques. Sur le casernement qui est une réhabilitation, on remarque que les descentes d’eaux pluviales sont dans les murs de refend. Il y a eu une réutilisation de ces descentes avec une possibilité de pouvoir les visiter en cas d’obstruction. En plus de cela, la maîtrise d’œuvre demande un grossissement de 10% à 20% des sections d’eaux pluviales afin de sécuriser les débits en cas de très gros orage, de canalisations en partie obstruées pendant le chantier, de défaut de maintenance, etc, mais également un point d’ouverture pour pouvoir visiter ces canalisations : une perforation de refend.





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La bibliothèque
La bibliothèque au sous-sol du casernement est en débord de celui-ci. Une toiture vitrée en pente est mise en place pour un apport de lumière naturelle et un meilleur écoulement des eaux dans un chéneau isolé en inox qui conduit aux descentes EP puis au réseau en sous-sol.

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L’espace public
L’un des principaux thèmes du projet de la Citadelle d’Amiens concerne l’mperméabilité des sols. En effet selon RPBW, l’imperméabilité des sols n’a rien d’écologique. Afin de faire respirer le sol et le rendre perméable, la place publique est constituée du système Diabolo. Il s’agit du même système que la toiture du casernement, un sol drainant qui absorbe l’eau rapidement.
Pour les espaces imperméables, le système est plus classique : l’eau ruisselle dans des regards qui sont reliés au réseau en sous-sol.



Avant de détailler le réseau en sous-sol, il est important de faire mention du casernement. Ce bâtiment est une réhabilitation, on peut donc en déduire qu’il y avait une présence d’un ancien réseau d’EP en sous-sol. Après étude, ce réseau existant n’a pas était utilisé pour une raison simple : son dimensionnement trop faible pour le nouveau programme de la citadelle.
Les réseaux sont donc enterrés. Il s’agit de grandes buses en béton. Ils terminent le cheminement de l’eau pluviale des bâtiments en étant reliés aux descentes d’EP, pour ensuite finir par être raccordé au réseau de la ville d’Amiens.
Les réseaux en sous sol
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Phasage de la mise en œuvre
La gestion de l’eau se met en œuvre tout au long du chantier. Dans un premier temps les réseaux sous le bâtiment sont réalisées. Sur ce chantier, les canalisations existantes n’ont pas pu être réutilisé par rapport à la réglementation et au débit trop important du nouveau programme. Il faut se rattacher le plus vite possible au réseau de la ville.
Ensuite les descentes d’eau pluviales sont installées au fur et à mesure que les niveaux des bâtiments montent (étage par étage), notamment en terme de réservation. Pour finir, la récupération des eaux en toiture s’installent au même moment que celle-ci. La mise hors d’eau du bâtiment est officialisée lorsque l’ensemble de la chaine de descentes d’eau pluviales est réalisé, mais également lorsque le bâtiment est couvert et clos, mur, toiture et menuiserie sont installés. Ce dernier point est un élément très sensible sur les chantiers, car peu d’entreprises réalisent leur raccordement de façon honnête, ce qui créer par la suite de fort désagréments entre les corps d’état, et peut ruiner le travail de certain.

Le schéma ci-dessous est le meilleur moyen de conclure ce chapitre, il permet de résumer l’ensemble du parcours de l’eau pluviale au sein du projet de la Citadelle d’Amiens.
Conclusion


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Pour en savoir plus sur sur le Diabolo
Il s'agit d'une innovation technique inventé par Paul Vincent, associé de Renzo Piano. Cette invention permet une perméabilité des sols, un accès handicapé et un respect formel de l'environnement.
La position, des gaines prises en photo ci-contre, est idiqué sur le plan de l'écurie et des amphithéâtres, par un cercle rouge.